P’tit Belliveau

Jeudi 3 juillet

Crédit : Sacha Cohen

P’tit Belliveau, c’est le projet temps plein de l’expérimentaliste pop et prime alien acadien Jonah Guimond, qui est déjà fort de deux albums célébrés, Greatest Hits Vol.1 et Un homme et son piano, desquels sont issus des hymnes générationnels tels que « Income Tax » et « J’aimerais d’avoir un John Deere ». C’est déjà pas pire, pis un troisième, homonyme, paraît le 26 avril 2024, mais y en a encore beaucoup plus d’où est-ce que ça vient. 

C’est en 2017 que Jonah s’affiche en tant que P’tit Belliveau, dévoilant en 2017 et 2018 trois EPs de country / bluegrass aux arrangements électro lo-fi et aux textes en acadjonne - un premier allant qui le portera jusqu’en troisième position de la finale du concours-vitrine des Francouvertes en 2019. Il attire l’attention du label Bonsound, et, en compagnie d’Emmanuel Éthier à la co-réalisation, commence à façonner son premier album dans des studios montréalais : paru début 2020 sous Bonsound, Greatest Hits Vol. 1 vaudra à son créateur le Lucien de la Révélation de l’année au GAMIQ ainsi que le Félix de la Réalisation de disque de l’année au Gala de l’ADISQ.

Assidu parce que c’est ben la meilleure façon de continuer à prendre du galon, il offre en 2021 …chante Baptiste, un EP de reprises en hommage à Baptiste Comeau, culte chansonnier de sa région, dont l’approche DIY lui a été un phare. Désirant retrouver cet allant débrouillard, il décide d’entreprendre la suite autant que possible par ses propres moyens et par chez lui dans son studio maison, appuyé par quelques collaborateurs de son entourage immédiat et augmenté par les suggestions de ses fans qui l’accompagnent dans son processus créatif via Twitch : en résulte Un homme et son piano, paru sous Bonsound en 2022, qui lui permettra de tourner sold-out à la grandeur des Maritimes et du Québec, se rendant même dans l’Ouest canadien pour une série de dates. 

Souhaitant s’éloigner définitivement des rouages usés de l’industrie pour procéder en mode gobelin, il redevient 100% indépendant au printemps 2023, avec en mire de répondre aux seuls vrais impératifs du marché : ses envies et son public. Jonah entame ce nouveau chapitre en dévoilant l’extrait « Ej m’en fus », jetant la base de ce qui s’en vient : P’tit Belliveau, un troisième album encore plus éclectique qu’auparavant, qui est homonyme parce que :
1. ça synthétise naturellement l'essence du projet (i.e. c'est du P'tit Belliveau)
2. tout en s'ouvrant encore davantage aux nouvelles idées et en laissant transparaître qu’il a encore beaucoup à explorer (i.e. c'est du P'tit Belliveau). 

On y retrouve pour la première fois des éléments rock, punk et metal qui font la gloire de son show live, ainsi que des incursions dungeon synth et hyperpop et des chansons country-folk plus traditionnelles : un produit 100% Nouvelle-Écosse sur lequel il joue de tous les instruments sauf un peu de steel guitar assurée par son ami Daniel, s’en remettant à des services extérieurs seulement pour le mixage et le matriçage ainsi que pour un premier featuring dans son catalogue, accueillant son ami le rappeur FouKi sur la pièce « Comfy ». 

C’est donc sans trop de superlatifs que P’tit Belliveau traverse une vie de nouvelles ères comme une série d’aventures à travers lesquelles il gagne du XP qu’il transpose en chansons pour le grand bien commun - un humble prophète du mode gobelin qui cherche simplement à feeler bonne et à feeler great en créant pour les autres : pour que le monde ait une p’tite miette plus d’amour.

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